long poeme d'amour


long poème d amour

long poeme d'amour
long poeme d'amour



Dans un carré d'yeux, l'amour maternel

Vous  Je ne vous regarde pas  Ma vie non plus ne vous  regarde pas
J’aime ce que j’aime  et cela seul me regarde  et me voit
J’aime ceux que j’aime  je les regarde  ils m’en donnent droit
Ed. Gallimard


Flèche saignante. Je porte au coeur une blessure ardente
et elle me vient de toi ma Lou.
Lou m’a percé le cœur et  j’aime Lou.          


Immense et rouge  Au-dessus du Grand Palais  Le soleil d’hiver apparaît Et disparaît
Comme lui mon coeur va disparaître  Et tout mon sang va s’en aller S’en aller à ta recherche Mon amour
Ma beauté Et te trouver Là où tu es.
Paroles, Ed. Gallimard

long poème d amour



Cher amour de mes rêves,
Dans ma tête et mon cœur tu crées une trêve,
À mon âme tu apportes calme et réconfort,
En m’offrant les plus douces parties de ton corps.
Cher amour de mon cœur,
Sans toi l’amour n’aurait pas tant d’ardeur,
Tu me charmes de tes plus petites attentions,
Sans relâche tu me fais dons de ta grande affection.
Cher amour si longtemps attendu,
Grâce à toi Foi et Espoir sont réapparues,
Tu me fais revivre de grands sentiments,
Comme la sève essentielle à la croissance à printemps.
Entre nous la confiance existe,
Entre nous la complicité est présente,
Entre nous rien ne réveille la colère,
Entre nous tout est si simple,
Entre nous mon amour
L’Amour est là
...



Cet amour Si violent
Si fragile  Si tendre
Si désespéré  Cet amour
Beau comme le jour
Et mauvais comme le temps
Quand le temps est mauvais
Cet amour si vrai
Cet amour si beau
Si heureux
Si joyeux
Et si dérisoire
Tremblant de peur comme un enfant dans le
noir
Et si sûr de lui
Comme un homme tranquille au milieu de la
 nuit
Qui les faisait parler
Cet amour qui faisait peur aux autres
Qui les faisait blêmir...
(Extrait de  « Cet Amour », Paroles, Ed.
Gallimard)


Des milliers et des milliers d’années
Ne sauraient suffire
Pour dire
La petite seconde d’éternité
Où tu m’as embrassé
Où je t’ai embrassée
Un matin dans la lumière
de l’hiver
Au parc Montsouris à Paris
À Paris
Sur la terre
La terre qui est un astre
(Paroles, Ed. Gallimard)

long poème d amour



Tes yeux sont si profonds qu'en me
penchant pour boire
J'ai vu tous les soleils y venir se mirer
S'y jeter à mourir tous les désespérés
Tes yeux sont si profonds que j'y perds la
mémoire
À l'ombre des oiseaux c'est l'océan troublé
Puis le beau temps soudain se lève et tes
yeux changent
L'été taille la nue au tablier des anges
Le ciel n'est jamais bleu comme il l'est sur
les blés
Les vents chassent en vain les chagrins
de l'azur
Tes yeux plus clairs que lui lorsqu'une
larme y luit
Tes yeux rendent jaloux le ciel d'après la
pluie
Le verre n'est jamais si bleu qu'à sa
brisure
Mère des Sept douleurs ô lumière
mouillée
Sept glaives ont percé le prisme des
couleurs
Le jour est plus poignant qui point entre
les pleurs
L'iris troué de moir plus bleu d'être
endeuillé
Tes yeux dans le malheur ouvrent la
double brèche
Par où se reproduit le miracle des Rois
Lorsque le coeur battant ils virent tous les
trois
Le manteau de Marie accroché dans la
crèche
Une bouche suffit au mois de Mai des
mots
Pour toutes les chansons et pour tous les
hélas
Trop peu d'un firmament pour des millions
d'astres
Il leur fallait tes yeux et leurs secrets
gémeaux
L'enfant accaparé par les belles images
Écarquille les siens moins démesurément
Quand tu fais les grands yeux je ne sais si
tu mens
On dirait que l'averse ouvre des fleurs
sauvages
Cachent-ils des éclairs dans cette lavande
où  Des insectes défont leurs amours
violentes
Je suis pris au file
t des étoiles filantes
Comme un marin qui meurt en mer en
plein mois d'août
J'ai retiré ce radium de la pechblende
Et j'ai brûlé mes doigts à ce feu défendu
Ô paradis cent fois retrouvé reperdu
Tes yeux sont mon Pérou ma Golconde
mes Indes
Il advint qu'un beau soir l'univers se brisa
Sur des récifs que les naufrageurs
enflammèrent
Moi je voyais briller
au-dessus de la mer
Les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa les yeux
d'Elsa

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Les fantasmes ne commandent pas la vie sexuelle, ils en sont la nourriture.
Henri Barte


Lubies et fantasmes se faufilent par le chas de l'oisiveté.
Marc Gendron


L'amour fantasmé vaut bien mieux que l'amour vécu. Ne pas passer à l'acte, c'est très excitant.
Andy Warhol


Un rêve devenu réalité se couvre de l'âpreté du concret et perd son cachet fantasmagorique.
Normand Reid


Seules les désirs scandaleux font les grandes choses.
Thea Alexander


Le sexe est le cerveau de l'instinct.
André Suarès


Le besoin sexuel est le plus violent de nos appétits : le désir de tous nos désirs.
Arthur Schopenhauer


Le sexe d'une femme très fascinante est un défi, non une défense.
Oscar Wilde


La vie se passe tout entière à désirer...
Jean de La Bruyère


Ses baisers laissaient à désirer... son corps tout entier.
Woody Allen


Les choses où l'on a volonté, plus elles sont défendues et plus elles sont désirées.
Marguerite de Navarre


Théâtre et fantasme sont faits l'un pour l'autre.
Roland Topor


Le dernier refuge de la pensée gnostique, ce sont les fantasmes de la schizophrénie.
Susan Sontag


Nos fantasmes, comme nos rêves, prennent par osmose les formes des circonstances qui nous sont
les plus familières.
Philippe Authié
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